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  • Photo du rédacteurDarja D

L’énergie et le biomimétisme -quand la nature nous oblige a penser autrement

Dernière mise à jour : 22 mars 2023


Les cellules bactériennes, mobiles, résilientes et interconnectées, nous invité à repenser nos architectures énergétiques

Après des nombreuses décennies sur le podium de l’immortalité et puissance l’Energie redevient l’actualité dans nos économies et dans nos foyers. Plus si abondante, plus si infini, couteuse, polluante même quand « clean ». Je ne vais pas m’enfoncer plus dans le sujet car vous connaissez les enjeux.


Ce que je vous propose c’est un autre regard sur le sujet, que nous avons développé en l’explorant sur le prisme de biomimétisme avec les étudiants de Master « Design, résilience, habiter » de l’École Nationale Supérieurs d’Architecture de Grenoble, ENSAG. Chaque année a l’ENSAG nous travaillons tout au long de semestre d’automne sur un sujets d’actualité (ex. ilot de chaleur, l’eau) en le déclinant avec l’approche biomimétique en plusieurs projet de design. Cette année l’énergie était à l’honneur avec une collaboration avec Schneider Electric.


Avec notre approché basé sur le design, la physique et le biomimétisme nous avons décidé de ne pas travailler sur les aspects technologiques, mais plutôt de repenser nos rapports à l’énergie en proposant des nouvelles manier de vivre avec. Alors comment s'inspirer de la nature pour redonner la visibilité a l’énergie, la placer au centre de l’architecture et faire d’utilisateur l’acteur active.


Pendant que les résultats finaux restent confidentiels du à la collaboration industrielle, j’aimerai partager avec vous les trois grandes lignes de notre réflexion.


Un rongeure de famille Gliridae en hibernation. Source: https://cdn.shopify.com/s/files/1/1538/3241/articles/Hibernating-dormouse_2000x.jpg?v=1488549550

Besoin de la radicalité – oui, la nature n’a pas de problème avec la radicalité : s’il faut dormir tout l’hiver pour survivre on y « go », s’il faut tripler son volume pour stocker d’air on y « go », s’il faut devenir un géant pour mieux capter les courant on y « go ». Et cela nous enseigne que à partir de moment qu’un paramètre devint centrale pour la survie, ce qui est le cas avec l’énergie, il n’y a pas beaucoup de compromis. Une posture difficile à prendre et tenir dans un contexte de design résidentielle, mais que les étudiants ont su assumer avec l’aide des Principes du Vivant comme la modularité, la multifonctionnalité, la centralité et l’adaptabilité. Appliquées à l’échelle d’appartement et du bâtiment et modeler avec un design de qualité le confort reste bien soigner malgré le changement d’usages.



Impossible de faire sans relations mutualistes – oui, les individus dans la nature ne font jamais les choses tout seul dans leur coin. Pour innover, s’adapter et être plus résiliant les milliards d’années de survive leurs on montré que c’est mieux d’être ensemble. Cela se traduit par une palette d’interaction mutualistes, ou les individus sont interdépendant et lier par les impacts positives les uns sur les autres. En travaillons l’ensemble ils tissent un équilibre systémique et holistique nécessaire pur un bon fonctionnement. Appliquées à l’échelle d’un quartier ou d’un bâtiment cela nous oblige à intègre ces interactions dans le design d’un lieu, mais aussi de les prendre comme outils le plus puissant de transformation local.




Nécessité d’intégrer le vivant dans le discours d’énergie – oui, l’énergie et le vivant sont étroitement lié. Par les ressources que on brule pour se chauffer, par le microclimat que les arbres nous font l’été, par l’eau que les écosystèmes gèrent, etc. Par le simple et complexe fait que nous habitons sur cette Planet avec tous ces autres vivants et que nos vies sont étroitement interconnectées. Comment intégrer cette vision systémique à nos réflexions ? Comment donner une place aux vivant quand nous parlons de l’énergie ? Pour surmonter une réflexion architectural bioclimatique les étudiantes ont pris par d’un jeu de fiction pour explorer et construire nos futures hybrides.


Au délai d'une approche purement technologique, le biomimétisme nous oblige a penser radicalement différant pour concevoir des solutions à impact. Sans l'excuse que c'est impossible, car la Nature l'a déjà fait!


Dans le cadre de notre cours "Design et science du vivant" a l'ENSAG nous sommes toujours ouverts aux nouvelles collaborations avec des industrielles et territoires sur des thématiques diverses. Pour plus d'information vous pouvez nous contacter par mail a wild.innovation.agency@gmail.com


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